C'est le nom de l'hôtel où nous "colloquons" à Guincho. Pendant toute la nuit, le vacarme des vagues pénétrait par la fenêtre grande ouverte de ma chambre donnant directement sur ce déferlement continu de l'océan qui semble se retirer lentement, comme à regret et non sans protester bruyamment, de cette immense plage qu'une mouette est en train de traverser tranquillement. A part elle, la plage est absolument déserte. La colline de Sintra est brumeuse. Tapis en bout plage, les rochers apparaissent comme de grosses bêtes endormies blotties dans les draps de l'écume rageuse de l'océan. Que vois-je au loin ? Oui, un être humain, qui remonte la pente du sable comme s'il venait du grand large. Il s'arrête de temps en temps. Il repart vers les bordures humides de la marée basse. Il s'en va.
Je suis seul dans cet hôtel alors que c'est le jour des cinquante ans d'Isabel. Je la rejoins tout-à-l'heure, après ma propre intervention devant une petite assemblée d'intellectuels et de philosophes qui discutent de l'interdisciplinarité, vieux sujet qui préoccupe surtout les vieux.
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