Je viens de terminer la traduction de l'article de Z. sur les conceptions du temps de Bachelard et leur parenté avec de nombreux aspects de la philosophie bouddhiste. Je suis assez content de mon travail mais je ne sais pas ce qu'il va en penser. Voici un extrait de l'avant-dernier paragraphe de cet article :
"Nous trouvons aussi dans la pensée des bouddhistes une réponse précise au pourquoi de la différence entre leur vide et le néant
source de frayeur. L’angoisse, la frayeur, la peur sont des états qui indiquent une menace pesant sur le je ; le sens du soi-même est en danger. Il existe
des prémonitions du néant de la mort ; elles font écho à l’absence de
fondements de l’existence humaine. « Quand
on a détruit la croyance erronée au je, on peut surmonter la mort »,
et donc, angoisse, frayeur ou peur n’ont plus de raison d’apparaître ;
c’est ce que procure le vide. « La première pensée claire est celle du
néant », nous dit Bachelard dans La
Dialectique de la durée, ce néant n’est pas cause de frayeur, il
enchante la pensée ; il s’agit du vide duquel peut émerger une Décision." (Z. Kotowicz)
Comme prévu, je suis entièrement d'accord avec ces idées-là.
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