Muni d'un silencieux — un long tube noir — le révolver était braqué sur moi. J'étais à l'entrée d'un studio qui avait l'air d'une caverne. Je venais d'augmenter le volume de la musique en disant : "Ce genre de musique doit s'écouter à s'en faire éclater les tympans." Mais l'homme se ravise et me dit : "Où est Steimer ?" A l'intérieur, dis-je. Justement Steimer arrive. L'homme le traîne violemment dans un lieu voisin. Nous entendons un coup de feu et nous nous précipitons. Steimer est bien vivant. Son visage maigre est tout pâle. "J'ai vomi," dit-il. Nous revenons dans le studio où Anne a déposé le berceau où dort son bébé, malgré la musique tonitruante.
Voilà. Ça s'arrête là. Je me suis réveillé en regrettant d'abandonner un polar qui commençait aussi bien !
Hier nous avons longuement parlé avec Charlotte grâce à skype-téléphone. J'ai mis l'ordinateur dans la cuisine pendant que je réchauffais la soupe et mettais les steaks dans la poêle. Bruits d'ambiance. Elle était un peu avec nous. Elle finissait un travail qu'elle doit faire pour Julia. Il était tard pour elle surtout qu'elle doit se lever à 6h45. Mais c'est à elle de gérer son temps.
Les nouvelles du monde ne sont pas réjouissantes. J'espère en tout cas qu'Erdogan n'obtiendra pas la majorité qu'il voulait. Le conflit israélo-palestinien s'envenime avec les armes blanches. Al-Baghdadi a été visé par les avions irakiens. Bokoaram continue à massacrer les gens. Etc, etc. Pendant que la planète, elle, se réchauffe doucement.
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