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vendredi 20 novembre 2015

Sans titre

J'ai rarement vu un ciel aussi bleu, aussi dégagé de tout pli à part la bordure que lui brodent les grues de Lisbonne dans le lointain. Elles sont nombreuses comme des bouts de dentelle qui pendouillent au bord de l'horizon.

Je rectifie l'information que j'ai donnée sur l'auteur de l'article que j'ai signalé hier. Fred me fait remarquer que van Reybrouck n'est ni historien, ni néerlandais. C'est un Belge. Mais je n'en apprécie pas moins ses remarques critiques sur l'attitude de notre président à la suite des attentats.

Mon poulet au citron fut jugé délicieux par nos deux invitées, Claude Murcia, l'éditrice du livre sur Juan Benet et Bli, une amie d'Isabel, de passage à Lisbonne avant de reprendre le train pour Guarda où, paraît-il, il commence à faire froid. Guarda est à 900 m d'altitude et ils ont parfois de la neige. C'est un endroit magnifique. Le matin, on ressent aussi beaucoup de fraîcheur ici et cela fait du bien.

Hier après-midi, en travaillant sur mon intervention à Paris le 2 décembre, j'ai trouvé un nouvel argument pour montrer l'espèce de parenté étrange qu'il peut y avoir entre le fonctionnement de l'oralité primaire tel que Walter Ong a pu l'imaginer dans son livre Orality and Literacy, maintenant traduit en français, et le fonctionnement de l'écriture scientifique. A suivre.

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