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samedi 2 janvier 2016

Aït Ahmed

A travers les branches d'un sapin de Noël qui s'attarde dans le salon de Sandrine, je vois un ciel partiellement bleu, avec des nuages d'altitude éclatants de blancheur. Tout est calme dans ce petit appartement parisien très lumineux, situé rue de la Grange aux Belles. Hier soir j'ai terminé le Quatuor algérien de Khadra. Le commissaire Llob meurt à la fin de ce long roman qui nous donne un aperçu très vivant de certains aspects assez effrayants de la situation algérienne après son indépendance. J'écris cela au lendemain de l'enterrement de Aït Ahmed, l'un des premiers combattants pour l'indépendance de l'Algérie. Plusieurs milliers de personnes se sont retrouvées dans les montagnes du Djurdjura en Kabylie pour rendre hommage à ce grand homme dont l'esprit d'indépendance et la détermination ne plaisaient guère au pouvoir actuel.

Et j'apprends ce matin par le Guardian, l'exécution de 47 personnes par le gouvernement d'Arabie Saoudite, dont Shia cleric Sheik Nimr al-Nimr, une figure éminente des chiites dont l'Iran promet la vengeance. Shia cleric était un grande défenseur de la démocratie, semble-t-il. Nous n'en avons pas fini avec la violence et le sang.

Nous avons quitté Saint Pierre d'Autils hier matin. Voyage sans histoire jusqu'à Paris où nous avons retrouvé Sandrine, encore un peu fatiguée de son réveillon d'hier. Nous avons passé l'après-midi chez elle. C'est là que j'ai terminé ma lecture de Yasmina Khadra, un auteur vers lequel je reviendrai certainement.

Enfin, j'ai bien aimé ce renversement en miroir du chiffre 2016 :

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