Les rêves sont parfois curieux. Je rêve souvent de vélos. Dans le dernier que j'ai fait, j'achète un tout nouveau vélo. Il est magnifique. Je vais à la piscine et l'emmène près du bassin. Je nage. Tout va bien. Je me rhabille et m'en vais. Tout-à-coup je me demande où est mon vélo. Aë, aïe, aïe... il n'était pas cadenassé. Je retourne à la piscine qui était en train de fermer. Mais la patronne, une amie, rouvre pour moi et nous cherchons le vélo partout. Ça y est ! On me l'a encore volé ! Je me mets en route pour rentrer avec mes deux compagnes et j'arrive devant chez elles. Mon vélo est là. Je l'avais oublié là, quand j'étais venu les voir auparavant.
Je disais que les rêves sont curieux à cause des émotions qu'ils vous font vivre. Ma tristesse an apprenant le vol. Mon embarras, un embarras mêlé de culpabilité, car cela me posait un problème d'argent. Ma reconnaissance pour mes amies qui cherchent avec moi à la piscine. Ma joie de le retrouver devant chez elle. Ma préoccupation quand je constate qu'il faudra que je le nettoie. Bref, c'est cette palette d'émotions courantes et variées qui m'intrigue, toutes ressenties avec une authenticité étonnante, en quelques minutes seulement.
Hier après-midi, j'ai cavalé dans les rues de la ville à la recherche de Roquefort pour faire un potage de brocolis au Roquefort. Il était très bon mais j'ai marché pendant plus d'une heure dans des rues qui montaient et descendaient sans arrêt, Lisbonne quoi ! Après le potage, j'ai fait un hachis Parmentier confectionné d'après la recette de Femmes Cuisine. Pas mal.
On continue la danse des morts avec Edmonde Charles-Roux, 95 ans, auteur de Oublier Palerme, Prix Goncourt en 1966. Je ne l'ai pas lu, mais on en avait beaucoup parlé à l'époque. J'ai envie de le lire.
Je m'envole pour Paris aujourd'hui.
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