Rechercher dans ce blog

jeudi 14 janvier 2016

Nombre...

...de rêves, cette nuit. Un toutes les dix minutes environ, en séquence presque. La visite d'une exposition avec Isabel. Je la suis en scooter, tout en mangeant un immense sandwich au pâté de chevreuil, dans une forêt. Je mange si goulûment que je m'étrangle et me réveille en toussant. Juste auparavant, j'étais dans un hôtel à Paris : une chambre de plain pied avec la rue, un vasistas comme fenêtre derrière laquelle était assis des militaires qui me tournaient le dos. Puis un grand mariage, toujours à Paris où je me rends de nouveau en scooter. Chaque invité reçoit un cadeau d'au moins cinq cent euros. Etc., etc. Que de rêves dont je n'évoque ici que quelques détails. Des images, qui ne sont pas véritablement liées les unes aux autres. Et pourtant, dès que la conscience s'en empare, elle fait des liens et transforme ces successions en récits.

Peut-on rêver de "la nature" ? Certes on peut voir des "bouts de nature" dans ses rêves : forêts, cascades, montagnes, nuages, océans, plages, éléphants, oiseaux, araignées, loups, insectes, soleils, etc., mais je ne conçois pas ces apparitions oniriques comme des éléments qui viendraient nous visiter pour symboliser ou représenter "la" nature. Ce sont des "bouts" de langage plutôt que des "bouts" de nature. Pourtant c'est bien ce qui se passe à la télévision qui, à travers ses reportages animaliers ou géographiques, découpe la nature en petites tranches comme s'il s'agissait d'un saucisson. Certains aspects de ces reportages sont prodigieusement énervants. Par exemple, on ne peut plus voir un ciel nuageux sans que des effets d'accéléré fassent bouger les nuages à toute vitesse. C'est devenu une manie documentaire insupportable. Comme si les images télévisées étaient incompatibles avec une vision calme et attentive du ciel.

* * *

Jeremy Corbyn est en train semble-t-il de remettre le cœur de la gauche à gauche. Intéressant ce qui se passe en Angleterre pour le moment :

"The Guardian has interviewed Labour secretaries, chairs, other office holders and members from more than 100 of the 632 constituencies in England, Scotland and Wales. Almost every constituency party across the country we contacted reported doubling, trebling, quadrupling or even quintupling membership, and a revival of branches that had been moribund for years and close to folding."

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire