La visite d'une délégation chinoise au Lycée Ermesinde fait que, contrairement à ma solitude habituelle dans l'un des couloirs de l'internat, je me retrouve au milieu d'un monde que je croyais très lointain. Enfin, ce que je viens d'écrire est quelque peu exagéré. Je suis dans ma chambre et je n'ai pas encore eu de contacts avec les membres de cette délégation qui s'est ébrouée ce matin de manière assez tranquille. Je m'attendais à plus d'exclamations et de cris exotiques.
Dehors, on ne voit rien de mon balcon. Le Luxembourg a disparu. Il reste juste une rangée d'arbres pour marquer la frontière avec le néant.
Je suis très enrhumé et mal en point. J'ai dû attraper un virus quelque part. Bref, mon séjour s'annonce difficile si cela continue.
Hier après-midi, j'ai lu les dernières pages d'Envoyée spéciale de Jean Echenoz, livre que j'avais commencé dans le train qui m'amenait à Luxembourg. Je suis très déçu par cet ouvrage qui ne repose sur rien : la surface des êtres et des choses, des surfaces qui glissent les unes sur les autres sans qu'aucune rencontre ne puisse
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