J'entends les trains passer comme s'ils étaient juste derrière la fenêtre de la chambre où Joëlle m'a installé pour la nuit. J'aime bien les trains. On imagine tous ces voyageurs qui se sont levés tôt et qui vont au travail. Un lapsus calami ? —comment appelle-t-on les lapsus que l'on fait avec un ordinateur ? mais oui, ce ne sont que des fautes de frappe, évidemment, ce ne sont pas des lapsus — bref, cette faute de frappe m'avait fait écrire : ... et qui vont au traca- et là je me suis repris, mais tracas plutôt que travail, cela convenait à mes pensées quand je pense justement à Joëlle, ou même à Isabel qui est en train de réformer complètement sa loja, ce qui est une tâche bien difficile et compliquée. Mais sa détermination est entière. Elle était triste de me voir partir. Pourtant je ne l'aide pas beaucoup dans ses projets. Alors elle me dit : "Tu es là." Est-ce que ça suffit ? d'être là ?
Un rêve a mis en scène mon réveil. Alexandre venait dans ma chambre. Puis je m'apercevais que ma soeur Marianne était juste à côté et que par dessus la mi-cloison qui séparait nos deux chambres elle me passait un bébé africain tout maigrichon qui me faisait des coucous sympathiques.
Je reviendrai certainement pendant la journée sur cette page.
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