Hier je suis allé voir le projet architectural de l'école primaire qu'une équipe du cabinet de Jim avait mis au point pour un concours qui devra se clore dans trois semaines. Je les avais rencontrés il y a environ un mois. Une équipe très cosmopolite à qui j'avais fait part de mes idées sur l'école et à qui j'avais conseillé d'aller voir le film Demain, ce qu'ils ont fait, avec Jim lui-même d'ailleurs. J'ai été très séduit par le projet qu'ils ont dessiné. Avec des parties à la fois séparées mais très communicantes entre les 2 à 4 ans, les 4 à 6 ans et les 6 à 12 ans qui auront leur classe à l'étage. Le projet est esthétiquement très réussi et je crois que, fonctionnellement, il devrait permettre de créer une ambiance où apprendre pourrait devenir un bonheur. J'ai promis à Jim d'écrire un texte de présentation susceptible d'induire chez les membres du jury une vision positive et cohérente du projet. Celui-ci risque, en effet, au nom de son aspect innovateur, de heurter des esprits formatés par des écoles-casernes. En tout cas, j'ai accepté la proposition de Jim. Comme il me le disait, il s'agit de faire percevoir, en guidant cette perception avec des mots, le fil rouge qui donne au projet à la fois sa cohérence et sa dimension innovatrice. Un travail d'écriture qui exigera une grande délicatesse. En suis-je capable ?
Je viens de lire un excellent article publié par The Guardian : "Is free speech in British universities under threat ?" by Andrew Anthony. On peut le trouver à cette adresse :
http://www.theguardian.com/world/2016/jan/24/safe-spaces-universities-no-platform-free-speech-rhodes
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